Aoi x Reita
C’était la fin de la tournée pour les Gazetto. Ils avaient décidé de fêter ça chez Ruki. Au programme : beuverie et rigolade. Tout le monde était heureux, c’était sans doute la meilleure tournée qu’ils avaient faite jusqu’à présent. Tous étaient heureux, j’ai dit, en fait non, Reita était le seul qui n’affichait pas un seul sourire depuis qu’ils avaient quitté la scène. Ruki s’approcha de lui.
RUKI : Hey mec ! Qu’est-ce que t’as ?
REITA : Rien. Pourquoi ?
RUKI : Beh, j’ai bien l’impression que tu tires la gueule.
REITA : Ah bon ? Désolé.
RUKI : Alors pourquoi ?
REITA : Rien d’important.
RUKI : Allez parles-moi. Tu sais que tu peux tout me dire.
REITA : Ouais, je sais, mais c’est pas important.
RUKI : Beh dis-moi. Me fais pas tourner en bourrique.
REITA : C’est juste ma basse.
RUKI : Quoi ? Tu tires la tronche pour ta basse ?
REITA : Beh quoi ? Je m’inquiète. Il faut bien que je la fasse réparer quand même.
RUKI : Ouais, t’avais qu’à pas faire le con. Et puis c’est stupide de faire la gueule pour ça. Bois un peu.
REITA : Pfff ! Ok !
Si seulement Ruki avait une idée de ce qui se passait réellement dans la tête de Reita. D’accord Reita avait trouvé une excuse valable aux yeux de Ruki. C’était bien connu que Reita prenait un grand soin de sa basse. Mais il n’y a pas que de sa basse qu’il aimerait prendre soin.
Reita avait rejoint les autres et s’était pris une autre bière. Il avait décidé de rattraper le niveau d’Uruha qui était déjà bien imbibé puisqu’il commençait à vouloir prendre Kai dans ses bras et à vanter la beauté du corps d’Aoi. Ce dernier semblait gêné par le comportement d’Uruha et se leva pour s’éloigner de lui. Reita se leva également pour le rejoindre.
REITA : Ça va Aoi ?
AOI : Hein ? Ouais. Juste qu’Uruha m’énerve quand il devient comme ça. Il a tendance à tout dire et j’ai horreur de ça.
REITA : Bah il dit rien de bien méchant.
AOI : Non, juste que j’ai un corps à tomber. Il m’énerve.
REITA : Et il n’a pas tort.
AOI : Quoi ?
REITA : Je vais me chercher une autre bière.
AOI : Non ! Reviens ici !
Trop tard. Reita était déjà parti. Ruki prit la place de Reita au même moment.
RUKI : Tu sais que tu fais une drôle de tête ?
AOI : Ouais. Reita a dit un truc mais j’ai dû mal comprendre.
RUKI : A ce propos, tu vas lui parler quand ?
AOI : Quand il sera homo, donc jamais.
RUKI : Qui sait ?
AOI : Quoi ?
RUKI : Non, amis on sait jamais. Quoi qu’en ce moment, il est plutôt préoccupé par sa basse.
AOI : Ah ! Il m’énerve avec sa asse. Il n’y a qu’elle qui compte.
RUKI : Ne me dis pas que tu es jaloux de sa basse ?
AOI : Non, mais elle, au moins, elle est avec lui, entre ses mains et…
RUKI : Stop ! Epargnes-moi ça.
AOI : Désolé.
Kai arrivait en courant vers eux.
KAI : Hey ! Il y a Uruha qui s’est jetté sur moi et qui m’a embrassé. J’ai peur maintenant.
AOI : Et tu as laissé Reita avec ce fou furiex ?
KAI : Beh et moi alors ?
RUKI : T’en fais pas, tu vas t’en remettre.
KAI : Merci.
RUKI : C’est pas si horrible quand même.
Aoi se dirigea vers l’endroit où était Uruha. Le spectacle qu’il vit le fit sourire. Reita debout sur une table, et uruha qui se dirigeait vers lui dangereusement.
URUHA : Allez Reita ! Viens! Tu verras c’est génial.
REITA : Je m’en tape ! Barres-toi ! Je ne veux pas de toi !
URUHA : Ah et qui alors ?
REITA : Laisses tomber.
URUHA : Le beau Aoi ?
REITA : …
URUHA : Pas de réponse ? Alors c’est lui ?
REITA : Comment tu sais ça ?
URUHA : Ça se voit.
AOI : Ahem !
REITA : A... Aoi!
AOI: Uruha, tu as fini de te jeter sur les gens? Tu as traumatisé Kai.
URUHA : Vous n’êtes pas drôle.
AOI : Tu peux descendre Reita, c’est bon.
REITA : M…Merci… Pour ce qu’Uruha a dit, je…
AOI : Pas ici. Ça ne regarde pas ce pervers.
Aoi emmena Reita dans le couloir afin d’être au calme et de parler sans être vu des autres.
AOI : C’est vrai ?
REITA : Beh euh… oui.
AOI: Depuis quand t’es homo? Je ne le croyais pas une seconde.
REITA : Depuis que j’ai compris que je t’aimais. Au début, je n’étais pas sûr mais j’ai dû me rendre à l’évidence. Mais bon, je vois pas à quoi ça t’avance de savoir ça.
AOI : Mais ça m’avance à beaucoup de choses. Je t’aime Reita.
REITA : Quoi ? … Mais… que… Quoi ?
Reita n’eut pas le temps de continuer à bégayer, ce qu’Aoi trouvait adorable chez Reita. Ce dernier fut plaquer contre et Aoi commença à l’embrasser. Reita continua le baiser, long et langoureux. Mais il s’interrompit.
AOI : Qu’est-ce qu’il y a ?
REITA : J’aimerai virer le pervers qui nous regarde.
URUHA : Quoi ? Je ne faisais que passer.
REITA : Dégages !
Ruki arriva à ce moment et tira Uruha par le bras en faisant un clin d’œil à Aoi.
REITA : C’était quoi ça ?
AOI : Déjà jaloux ? C’est mignon.
REITA : Tu vas voir.
Reita poussa à son tour Aoi contre le mur et l’embrassa sauvagement. Aoi commença à passer ses mains sous le tee-shirt de Reita et à caresser son torse, ce qui donna des frissons à celui-ci. Il cherchait la poignet de la porte afin d’aller dans la chambre. Lorsqu’Aoi l’eut enfin ouverte, ils se retrouvèrent dans la chambre d’ami. Aoi sourit. Reita eut un regard interrogateur et fut littéralement projeté sur le lit. Aoi s’installa à califourchon et retira le tee-shirt de son amant et le sien. Il recouvra le torse de torse de Reita de baisers. La température montait et reita n’en pouvait plus. Il déboutonna le pantalon de son amant et lui enleva. Aoi fit de même avec celui de Reita. Leurs boxers ne firent pas long feu non plus. Aoi commença de longs va-et-vient avec le membre de son amant qui gémissait de plus bel. Il accéléra et Reita gémissait toujours plus fort.
REITA : Ah… A… Aoi… Je te veux….. Ah… maintenant…
AOI : Déjà ?
REITA : Tu sais… combien de temps j’attends… ce moment ?
AOI : D’accord.
A la demande de Reita, Aoi le pénétra lentement, ce qui valut un cri de douleur. Il commença les va-et-vient, les cris de douleurs de Reita devinrent des cris de joie plus Aoi accélérait plus les cris s’intensifiaient. Leurs cris se mêlèrent jusqu’à l’extase totale de l’un et de l’autre.
Aoi se retira et s’allongea à côté de Reita et l’embrassa.
REITA : C’était magnifique. Je t’aime Aoi.
AOI : Moi aussi, je t’aime.