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Japan Paradise

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27 août 2009

Aoi x Reita

GazettE__66_

   C’était la fin de la tournée pour les Gazetto. Ils avaient décidé de fêter ça chez Ruki. Au programme : beuverie et rigolade. Tout le monde était heureux, c’était sans doute la meilleure tournée qu’ils avaient faite jusqu’à présent. Tous étaient heureux, j’ai dit, en fait non, Reita était le seul qui n’affichait pas un seul sourire depuis qu’ils avaient quitté la scène. Ruki s’approcha de lui.

RUKI : Hey mec ! Qu’est-ce que t’as ?

REITA : Rien. Pourquoi ?

RUKI : Beh, j’ai bien l’impression que tu tires la gueule.

REITA : Ah bon ? Désolé.

RUKI : Alors pourquoi ?

REITA : Rien d’important.

RUKI : Allez parles-moi. Tu sais que tu peux tout me dire.

REITA : Ouais, je sais, mais c’est pas important.

RUKI : Beh dis-moi. Me fais pas tourner en bourrique.

REITA : C’est juste ma basse.

RUKI : Quoi ? Tu tires la tronche pour ta basse ?

REITA : Beh quoi ? Je m’inquiète. Il faut bien que je la fasse réparer quand même.

RUKI : Ouais, t’avais qu’à pas faire le con. Et puis c’est stupide de faire la gueule pour ça. Bois un peu.

REITA : Pfff ! Ok !

Si seulement Ruki avait une idée de ce qui se passait réellement dans la tête de Reita. D’accord Reita avait trouvé une excuse valable aux yeux de Ruki. C’était bien connu que Reita prenait un grand soin de sa basse. Mais il n’y a pas que de sa basse qu’il aimerait prendre soin.

   Reita avait rejoint les autres et s’était pris une autre bière.  Il avait décidé de rattraper le niveau d’Uruha qui était déjà bien imbibé puisqu’il commençait à vouloir prendre Kai dans ses bras et à vanter la beauté du corps d’Aoi. Ce dernier semblait gêné par le comportement d’Uruha et se leva pour s’éloigner de lui. Reita se leva également pour le rejoindre.

REITA : Ça va Aoi ?

AOI : Hein ? Ouais. Juste qu’Uruha m’énerve quand il devient comme ça. Il a tendance à tout dire et j’ai horreur de ça.

REITA : Bah il dit rien de bien méchant.

AOI : Non, juste que j’ai un corps à tomber. Il m’énerve.

REITA : Et il n’a pas tort.

AOI : Quoi ?

REITA : Je vais me chercher une autre bière.

AOI : Non ! Reviens ici !

Trop tard. Reita était déjà parti. Ruki prit la place de Reita au même moment.

RUKI : Tu sais que tu fais une drôle de tête ?

AOI : Ouais. Reita a dit un truc mais j’ai dû mal comprendre.

RUKI : A ce propos, tu vas lui parler quand ?

AOI : Quand il sera homo, donc jamais.

RUKI : Qui sait ?

AOI : Quoi ?

RUKI : Non, amis on sait jamais. Quoi qu’en ce moment, il est plutôt préoccupé par sa basse.

AOI : Ah ! Il m’énerve avec sa asse. Il n’y a qu’elle qui compte.

RUKI : Ne me dis pas que tu es jaloux de sa basse ?

AOI : Non, mais elle, au moins, elle est avec lui, entre ses mains et…

RUKI : Stop ! Epargnes-moi ça.

AOI : Désolé.

Kai arrivait en courant vers eux.

KAI : Hey ! Il y a Uruha qui s’est jetté sur moi et qui m’a embrassé. J’ai peur maintenant.

AOI : Et tu as laissé Reita avec ce fou furiex ?

KAI : Beh et moi alors ?

RUKI : T’en fais pas, tu vas t’en remettre.

KAI : Merci.

RUKI : C’est pas si horrible quand même.

Aoi se dirigea vers l’endroit où était Uruha. Le spectacle qu’il vit le fit sourire. Reita debout sur une table, et uruha qui se dirigeait vers lui dangereusement.

URUHA : Allez Reita ! Viens! Tu verras c’est génial.

REITA : Je m’en tape ! Barres-toi ! Je ne veux pas de toi !

URUHA : Ah et qui alors ?

REITA : Laisses tomber.

URUHA : Le beau Aoi ?

REITA :

URUHA : Pas de réponse ? Alors c’est lui ?

REITA : Comment tu sais ça ?

URUHA : Ça se voit.

AOI : Ahem !

REITA : A... Aoi!

AOI: Uruha, tu as fini de te jeter sur les gens? Tu as traumatisé Kai.

URUHA : Vous n’êtes pas drôle.

AOI : Tu peux descendre Reita, c’est bon.

REITA : M…Merci… Pour ce qu’Uruha a dit, je…

AOI : Pas ici. Ça ne regarde pas ce pervers.

Aoi emmena Reita dans le couloir afin d’être au calme et de parler sans être vu des autres.

AOI : C’est vrai ?

REITA : Beh euh… oui.

AOI: Depuis quand t’es homo? Je ne le croyais pas une seconde.

REITA : Depuis que j’ai compris que je t’aimais. Au début, je n’étais pas sûr mais j’ai dû me rendre à l’évidence. Mais bon, je vois pas à quoi ça t’avance de savoir ça.

AOI : Mais ça m’avance à beaucoup de choses. Je t’aime Reita.

REITA : Quoi ? … Mais… que… Quoi ?

Reita n’eut pas le temps de continuer à bégayer, ce qu’Aoi trouvait adorable chez Reita. Ce dernier fut plaquer contre et Aoi commença à l’embrasser. Reita continua le baiser, long et langoureux. Mais il s’interrompit.

AOI : Qu’est-ce qu’il y a ?

REITA : J’aimerai virer le pervers qui nous regarde.

URUHA : Quoi ? Je ne faisais que passer.

REITA : Dégages !

Ruki arriva à ce moment et tira Uruha par le bras en faisant un clin d’œil à Aoi.

REITA : C’était quoi ça ?

AOI : Déjà jaloux ? C’est mignon.

REITA : Tu vas voir.

Reita poussa à son tour Aoi contre le mur et l’embrassa sauvagement. Aoi commença à passer ses mains sous le tee-shirt de Reita et à caresser son torse, ce qui donna des frissons à celui-ci. Il cherchait la poignet de la porte afin d’aller dans la chambre. Lorsqu’Aoi l’eut enfin ouverte, ils se retrouvèrent dans la chambre d’ami. Aoi sourit. Reita eut un regard interrogateur et fut littéralement projeté sur le lit. Aoi s’installa à califourchon et retira le tee-shirt de son amant et le sien. Il recouvra le torse de torse de Reita de baisers. La température montait et reita n’en pouvait plus. Il déboutonna le pantalon de son amant et lui enleva. Aoi fit de même avec celui de Reita. Leurs boxers ne firent pas long feu non plus. Aoi commença de longs va-et-vient avec le membre de son amant qui gémissait de plus bel. Il accéléra et Reita gémissait toujours plus fort.

REITA : Ah… A… Aoi… Je te veux….. Ah… maintenant…

AOI : Déjà ?

REITA : Tu sais… combien de temps j’attends… ce moment ?

AOI : D’accord.

A la demande de Reita, Aoi le pénétra lentement, ce qui valut un cri de douleur. Il commença les va-et-vient, les cris de douleurs de Reita devinrent des cris de joie plus Aoi accélérait plus les cris s’intensifiaient. Leurs cris se mêlèrent jusqu’à l’extase totale de l’un et de l’autre.

Aoi se retira et s’allongea à côté de Reita et l’embrassa.

REITA : C’était magnifique. Je t’aime Aoi.

AOI : Moi aussi, je t’aime.

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24 août 2009

Rencontre du 3e type

Uruha__158_

   J’ai besoin de parler de cette histoire à quelqu’un. Le problème c’est que je ne peux pas en parler à qui que ce soit et en parler aux autres mecs du groupe ne me sera pas d’une grande utilité parce que je ne ressentirai aucune libération à leur parler de quelque chose dont ils sont déjà au courant. Alors voilà, je me mets à raconter cette histoire sur papier, en gros, je vais m’auto-raconter cette histoire en espérant que ce soit utile.

Il vaudrait mieux que je commence par le début. C’était lorsqu’on était que quatre et que Ruki nous faisait bosser comme des dingues tout en recherchant un second guitariste. Il y avait Ruki, Reita, Yune et moi-même, Aoi. On a cherché pendant un bon moment et on a dû se contenter de ce que l’on pouvait trouver à défaut d’en avoir un qui était excellent.

Un jour, je suis tombé sur un homme assez étrange qui m’a perturbé. Bien que j’étais hétéro, je ne pouvais m’empêcher de la trouver anormalement magnifique. Voilà comment la rencontre s’est déroulée. Je rentrais chez moi après une énième répétition que nous avions passée jusqu’à pas d’heures. J’avais pris un raccourci pour rentrer chez moi mais j’étais tombé sur un groupe de racailles du genre de celles qui ne supportent pas les androgynes car ils seraient tous gays. Je vous épargnerai les détails de mon agression. J’étais dans un pétrin pas possible, six contre un. Imaginez le massacre ! C’était à ce moment-là qu’il était arrivé. Il était sorti de nul part. Pour décrire exactement son arrivée,  il était arrivé plus exactement par les airs, j’entends par là qu’il était tombé juste devant moi. Oui, je comprends bien que ça paraît insensé mais c’est pourtant ce qui c’était passé. Il s’était débarrassé de mes agresseurs très rapidement. Puis il s’était retourné vers moi.

« Est-ce que vous allez bien ?

-         Mieux maintenant. Merci

-         Très bien. Vus pouvez rentrer chez vous en toute tranquillité maintenant.

-         Mais…

-         Rentrez chez vous ! »

Je lui avait donc obéit. Je ressentais qu’il ne me laissait pas le choix. Pourtant j’aurai voulu le remercier comme il se devait.

Le lendemain, je retrouvais le groupe au studio et Ruki s’était empressé de m’emmener devant la télé.

« La nuit dernière, six personnes sont mortes. Leurs cadavres ont été retrouvé dans une ruelle du quartier de Shibuya. Les forces de l’ordre sur place refusent tout commentaires aux journalistes. Mais nous avons appris d’une source anonyme qu’il s’agirait que le même cas que le braqueur retrouvé à son domicile. Doit-on réellement croire à l’existence des vampires ? Ou serait-ce une mauvaise plaisanterie ? »

J’en revenais pas. Ce n’était pas une coïncidence. Six personnes retrouvées pas loin de chez moi. Mortes.

« Aoi ? Tu en penses quoi de cette histoire ? C’est dangereux, tu ne devrais pas rester seul chez toi.

-         C’est n’importe quoi ! Des vampires ! Et puis quoi encore ? Des loups-garou ?

-         Ouais t’as raison. Mais tu devrais faire gaffe quand même.

-         T’inquiètes pas Ruki. Je sais me défendre.

-         Je sais, je le vois bien avec Yune. Mais bon, là c’est un malade qui traîne dans la rue.

-         C’est bon. T’ne fais pas ».

Cette histoire de vampire, c’était n’importe quoi. Sans doute quelque chose pour nous attirer. Rien de plus. Ce qui m‘inquiétait, c’était de savoir si l’homme qui m’avait sauvé la veille leur avait réglé leur compte. C’était quand même mes six agresseurs qu’on avait retrouvé morts. Et je n’avais aucun moyen de savoir la vérité. Du moins, c’était ce que je croyais.

En effet, le soir même, je retombais sur mon sauveur, mais dans des circonstances plus accueillantes. Je m’étais rendu dans le bar qu’il y avait juste à côté de chez moi et je le retrouvais sur la scène en train de jouer de la guitare et de chanter. Une fois qu’il avait fini son spectacle, il alla s’asseoir au bar pas loin de moi. Je m’étais approché et il m’avait regardé tout en étant étonné. Pour la première fois, je voyais parfaitement son visage. Il était magnifique. C’était lui qui avait engagé la conversation.

« Qu’est-ce que vous faîtes ici ?

-         J’habite juste à côté. C’est un pur hasard, si on se retrouve ici.

-         Très bien.

-         Je peux vous demander quelque chose ?

-         Allez-y. Je verrai si je peux répondre.

-         Qu’avez-vous fait à mes agresseurs ?

-         Rien.

-         Vous croyez que je vais vous croire ?

-         Ce n’est pas le lieu idéal pour parler de ça.

-         Alors allons dans un autre endroit.

-         Très bien. Allons chez vous.

-         Ah ouais. Direct.

-         Ça ne tiens qu’à vous, si vous voulez savoir.

-         D’accord ».

Il m’avait parut beaucoup plus froid que la veille. Il en était même arrivé à me faire peur. Mais je n’avais pas d’autres choix, je voulais savoir ce qui c’était passé.

On était arrivé dans mon appartement. Il était resté près de la porte, prêt à prendre la fuite à tout moment.

« Très bien qu’est-ce que vous voulez savoir ?

-         J’aimerai savoir ce qui c’est passé après que je sois rentré.

-         Rien.

-         Vous m’avez déjà dit ça au bar. Vous mentez ! Ils ont été retrouvé mort à l’endroit même où je vous ai laissé.

-         Cela vous dérange qu’ils soient morts ? Ils ne dérangeront plus personne.

-         Ce n’est pas une raison. Vous les avez vraiment tué ?

-         Oui. C’était nécessaire.

-         Mais on ne tue pas les gens comme ça.

-         Eh bien moi je le fais. Je suis comme ça.

-         Qu’est-ce que vous leur avez fait ? On parle de vampire aux infos, vous vous prenez pour ça ?

-         Je ne me prends pas pour un vampire.

-         Alors quoi ?

-         J’en suis un.

-         Mais bien sûr. Ça n’existe pas.

-         Vous croyez ?

-         Bien sûr.

-         Alors que pensez-vous de ça ? »

C’était à ce moment que tout avait basculé.. Il s’était approché de moi, je m’étais retrouvé dos au mur sans aucune issue pour fuir. J’entendais comme un grondement, ses yeux avaient changé de couleur, ils étaient devenus très clairs, presque blancs. Il avait des crocs à la place de ses canines. Il s’approchait dangereusement de moi et il m’avait mordu jusqu’à ce que je perde connaissance. La seule chose que je l’avais entendu dire c’était « délicieux ».

Après cet incident, j’avais continué à faire comme si il ne s’était rien passé en feignant d’être malade. Malheureusement, je n’avais pas échappé aux visite de Ruki et Reita qui s’étaient inquiétés, contrairement à Yune qui, lui, ne perdait jamais une occasion de critiquer ce qui se passait. « C’est à force de traîner dehors. Tu n’as qu’à t’en prendre à toi même. Essayes de ne pas perdre ton temps à rien faire et améliores-toi à la guitare plutôt ».

Yune m’énervait au plus haut point, plus le temps passait, plus il était exécrable. Mais on ne pouvait pas se permettre de se séparer de lu, on en avait besoin.

Une visite inattendue était celle de ce vampire. Il était venu chez moi comme si de rien n’était. Yune le regardait bizarrement.

« C’est qui lui ? Un nouvel ami que tu t’es fait en traînant dans la rue ?

-         Je m’appelle Uruha et j’ai rencontré Aoi il y a deux jours.

-         Tiens donc. Rapide Aoi. Tu m’étonneras toujours. Déjà une nouvelle copine.

-         Je ne crois pas, bien qu’Aoi soit très charmant. Par contre toi, tu ne devrais pas rester ici.

-         Et pourquoi ça ?

-         Parce que j’aimerai parler à Aoi et que ta présence l’énerve.

-         Ben voyons. Je reste.

-         Je ne crois pas ».

Yune fut rapidement expédié hors de mon appartement par la force incroyable de Uruha. J’étais encore plus effrayé que la veille et je n’avais pas assez de force pour fuir.

« Aoi, arrêtes de penser à fuir.

-         Comment vous pouvez savoir ce que je pense ?

-         Tu te soucies de ce détail ?

-         Oh non, j’aimerai aussi savoir pourquoi le tueur sanguinaire que vous êtes m’a laissé en vie.

-         Tueur sanguinaire ? Tu y vas un peu fort ! Je ne voulais pas te tuer, juste goûter.

-         Quoi ? Vous êtes barges !

-         Si seulement tu pouvais être comme moi une journée tu comprendrais ce qui se passe.

-         Mais il n’y a rien à comprendre. Vous m’avez mordu hier, vous venez pour m’achever. Et arrêtez de me tutoyer !

-         Je ne peux pas. Tu fais parti de moi maintenant et je suis incapable de te tuer.

-         Mais pourquoi vous êtes ici ? Vous voulez pas me laisser tranquille ?

-         J’aimerai tellement. Enfin, je suis venu te laisser cette lettre. Prends le temps de la lire ».

Il avait déposé sa lettre sur la table qui se trouvait à côté de lui. Je ne pensais qu’à une chose : jeter cette lettre. Mais j’avais préféré me reposer à nouveau et m’en occuper après. Je ne vous cache pas qu’à ce moment j’étais perdu. Je croyais faire un mauvais rêve, ou alors que c’était une mauvais blague. Mais voir les marques de la morsure me remettait dans la réalité, à mon plus grand désespoir. J’avais pris la décision de lire la lettre, au final, je n’avais rien à perdre et puis pour être franc, je n’avais rien d’autre à faire. Je vous épargnerai les détails, mais je ne vous cache pas qu’elle était des plus perturbantes. Uruha m’avait écrit deux choses dans cette lettre. La première était qu’il était un vampire et la seconde était qu’il m’aimait depuis le premier jour qu’il m’avait vu, c’était très dur à croire et je ressentais le besoin de lui en parler.

J’avais prétexté un besoin de vacances pour pouvoir mettre mes idées au clair. Uruha m’avait retrouvé à mon appartement afin de répondre à mes questions. Plus la discussion avançait, plus mon scepticisme diminuait. Je me souviens encore de ce qu’il m’avait dit :

«  Ecoutes Aoi, j’entends bien que tout cela te paraît invraisemblable mais pourtant je suis bien réel. Tu as bien en face de toi un tueur sanguinaire de plus de trois cent ans qui est amoureux de toi et qui ne peut ne pas s’empêcher de te protéger ».

Ses paroles résonnaient dans ma tête et continuent de le faire.

La semaine passée avec Uruha m’a permis de me faire à cette situation plus qu’invraisemblable. Et pour tous vous dire, j’aimais sa présence, j’aimais le savoir à mes côtés.

Après cette semaine passée avec lui, je retournais auprès du groupe et leur annonçais la bonne nouvelle : j’avais trouvé un guitariste de talent et c’était Uruha. Tout le monde était enchanté par cette nouvelle. Tout le monde sauf Yune. Il ne voyait pas d’un bon œil son intégration dans le groupe, en fait, il le détestait. Uruha ressentait parfaitement la haine de Yune et m’en avait fait part. On avait donc pris la décision de révéler aux autres la véritable nature de Uruha.

Bien que l’on avait redouté ce moment, Ruki et Reita n’avaient montré aucune réticence à ce sujet, ce qui ne fut pas le cas de Yune. Il s’était énervé contre tout le monde et surtout contre moi, ce qu’il n’aurait pas dû faire. Uruha lui avait montré ce qu’il était et l’avait menacé. Ruki était effrayé mais il avait très bien vu que dans le fond, Uruha était quelqu’un de bien et qu’il faisait ça pour  me protéger. Voici donc la raison pour laquelle nous nous sommes séparés de Yune. Il ne nous avait pas fallu bien longtemps pour trouver un nouveau batteur. Kai était arrivé dans le groupe trois jours après le départ de Yune. Et depuis ce jour, tout s’est tojours bien passé.

Voilà, je me suis libéré d’un poids. C’est dingue à quel point l’écriture peut avoir son effet libérateur. Mais en même temps, qui voudrait croire que moi, Aoi, je suis amoureux de Uruh, un vampire de plus de trois cent ans ?

2 août 2009

Un ange noir

GazettE__59_

   Nous sommes presque à la fin du rappel. C’est le moment de notre solo et c’est toi qui le commence. Je t’écoute, j’en ai presque des frissons. Puis c’est à moi. Est-ce que seulement j’arrive à t’émouvoir autant que tu le fais pour moi ? Es-tu seulement touché un seconde par le son de ma guitare ? Mon moment préféré de « Baretta », notre duo de guitare. On se rejoint au centre de la scène et on joue dos à dos. Nos guitares chantent à l’unisson. Si nos cœurs pouvaient battre au rythme de nos guitares, je serai des plus comblé. Mais j’ai peur, peur de toi, peur que tu me rejettes, peur de perdre notre complicité. Aoi, je t’aime, mais comment te le faire comprendre ?

   Le concert est terminé. On est tous rassemblés dans la loge, je me suis mis à l’écart et tu ne l’as même pas remarqué. Après tout, il faut que je sois réaliste. Je n’ai pas d’importance pour toi alors pourquoi ferais-tu attention à moi ? Je suis épuisé. Je n’arrive  pas à contenir toute cette souffrance. Il faut que je t’oublie. Mais comment oublier un ange tel que toi ? Comment oublier l’ange noir qui me hante nuit et jour ?

Ruki s’approche de moi et me regarde avec son air compatissant. Je connais bien ce regard. Il se fait du souci pour moi.

RUKI : Hey ruwa, tu veux bien arrêter de te morfondre.

MOI : Mais ça va très bien.

RUKI : Tu crois que je vais te croire ? Tu es vraiment à ce point accro à Aoi ?

MOI : Mais chut ! Il pourrait d’entendre.

RUKI : Il est à l’autre but de la pièce, il ne peut pas t’entendre.

MOI : J’ai pas envie d’en parler Ruki. Désolé.

Je me lève, prends ma guitare et sors de la loge. Je sens un bras qui tente de me rattraper mais je n’y prête pas attention. Si seulement c’était le tien.

   Allongé sur mon lit, je repense à toi. Je revois les images de notre concert, la souplesse et la grâce de tes mouvements. Ça y est ça recommence. Est-ce qu’il y a au moins un endroit de mon esprit que tu ne possèdes pas ?

J’entends frapper à la porte. Enfin tambouriner serait le mot juste. J’en ai presque peur. J’avance lentement vers ma porte et tente de voir par la fenêtre qui ça peut bien être. Je ne vois rien. Puis j’entends une voix qui m’appelle. Ta voix. Un doux son que je ne pourrais jamais me passer.

MOI : Aoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?

AOI : Enfin tu daignes ouvrir la porte.

MOI : Tu m’excuses mais je dormais.

AOI : Oh désolé. Je ne pensais pas que tu dormais à cette heure-ci.

MOI : Beh quand même. Ce concert m’a crevé.

AOI : Il faut que je te parle Ruwa. Je te trouve distant depuis un certain temps et tu es toujours avec Ruki. Ce soir tu es parti, j’ai tenté de te rattraper pourtant.

MOI : C’était toi alors ? Ecoutes Aoi, je ne sais pas qui te dire.

AOI : Alors tu fais ça sur un coup de tête ? Pourquoi ne pas me dire que tu es avec Ruki ?

MOI : Ruki ? Non voyons. Mais qu’est-ce que ça pourrait bien te faire de toute façon ?

AOI : Ce que ça pourrait me faire ? Mais je… Oh puis laisses tomber !

Aoi se lève et s’en va. Que voulais-tu e faire comprendre ? Que voulais-tu me dire ? que tu m’aimes ? Non, ça serait irréaliste. Mais après tout pourquoi aurais-tu réagi aussi violemment en parlant de Ruki ? Ça ne peut-être que de la jalousie. Aoi, alors tu m’aimes ?

Je ne réfléchis pas deux fois et je fonce te rattraper.

MOI : Aoi ! Moi aussi je t’aime !

AOI : Quoi ?

MOI : Je t’aime.

AOI : Mais comment tu…

MOI : Tu es tellement facile à déchiffrer. Ta réaction en me partant de Ruki t’as trahi.

AOI : Mais depuis quand tu…

MOI : Longtemps et même depuis toujours.

AOI : Tu me laisses finir mes questions au moins ?

MOI : Euh d’accord.

AOI : Pourquoi tu n’es pas venu me le dire plus tôt ?

MOI : Mais je pensais que tu étais hétéro avec toutes ces filles et…

AOI : C’était stupide mai j’essayais de t’oublier parce que je pensais que tu étais avec Ruki.

MOI : On a été bien stupide tous les deux.

AOI : Il semblerait.

Je passe un bras autour de ta taille, prends ton visage d’ange de l’autre et t’embrasse. Tu m’enveloppe de tes bras. Une foule d’émotion m‘envahi. Je ressens enfin que je t’appartiens et que tu m’appartiens. Désormais nous ne ferons plus qu’un tout comme nos guitares

2 août 2009

L'âme déchue (Chapitre 12)

DEG__71_

   Je me réveille dans ma chambre. Je ne sais même pas comment je suis arrivée là. Ça doit être Shinya qui m’a ramené ici. La dernière chose que je me souviens c’est d’avoir éclaté en sanglots dans les bras de quelqu’un. Le reste ne me revient pas.

… : Ah, tu es réveillée.

MOI : Oui. Kyô ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?

KYÔ : Je suis resté ici pour veiller sur toi. Depuis que tu as pleuré dans mes bras, je suis avec toi. Je me voyais mal te laisser seule.

MOI : Alors c’était toi. Tu m’as retenue.

KYÔ : Oui. Je peux savoir ce qui t’as mise dans cet état ?

MOI : C’est Yuki. Il a tellement été blessant. Je sais que je n’ai rien dit mais… d’ailleurs il est où ?

KYÔ : Dans le salon avec Shinya jusqu’aux dernières nouvelles. Je ne lui ai pas réglé son compte, Shinya m’en empêche. Il dit que tu devrais lui parler, ce que j’approuve. Il pourrait mieux te comprendre.

MOI : Je sais que je dois lui parler, mais je ne sais pas si j’arriverai à trouver la force nécessaire.

KYÔ : Tu la trouveras. Je te fais confiance pour ça. Et puis je serai là en cas de besoin.

MOI : Merci Kyô. Tu as vraiment été sympa. Tu n’étais pas obligé de faire tout ça.

KYÔ : Mais c’est rien. Allez viens, on a rejoindre Yuki et Shinya.

MOI : Je préfèrerai me reposer encore un peu si ça ne te déranges pas.

KYÔ : Ok, pas de souci. Si tu as besoin de quoi que ce soit tu m’appelles.

MOI : D’accord.

Kyo se lève et me regarde une dernière fois avant de partir. Le contact franc d’hier que j’ai eu avec lui a quelque peu changé la vision que l’on avait l’un de l’autre. Une bonne chose au final.

Je dois maintenant prendre le courage d’affronter Yuki. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque mais alors pourquoi je ressens un blocage au fond de moi ?

**********

Voilà, j’ai fait ce que j’avais de mieux à faire. Tout dire pour une meilleure libération. Ce n’est pas ça que l’on dit ? Enfin, ici, ça serait plutôt pour une première libération. Le reste est à venir.

**********

SHINYA : Kyô ! Viens vite !

KYÔ : Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

SHINYA : Mitsuko, elle n’est pas dans sa chambre.

KYÔ : Mais où est-ce qu’elle a pu aller ? Elle m’a dit qu’elle voulait se reposer. Elle m’a bien eu.

SHINYA : Attends ! Il y a une lettre.

KYÔ : Fais voir !

Kyô,

Merci pour tout ce que tu as fait, tu m’as aidée, même si tu n’en a pas l’impression, mais je t’assure du contraire. Avoir été avec toi et Shinya m’a aidé à y voir plus clair. Je vous ai fait vivre un enfer pendant tout ce temps mais maintenant vous serez plus tranquille. Je suis désolée pour tout ce qui s’est passé et de ce qui arrive en ce moment. Dit à Yuki que je suis désolée mais je ne pouvais pas continuer à souffrir comme ça.

Pardonnes-moi de ce que je fais. Pardonnes-moi pour tout ce que j’ai pu faire.

Kyô, je t’aime.

Adieu.

KYÔ : Shinya, on doit la retrouver. Maintenant !

SHINYA : Qu’est-ce qu’elle dit dans sa lettre ?

KYÔ : Rien de très important.

… : Aaaaah !!!

SHINYA : C’est Yuki !

KYÔ: Qu’est-ce qu’il y a ?

YUKI : C’est Mitsuko ! Elle est... dans la salle de bain…

KYÔ : J’y vais.

YUKI : Ça ne sert à rien. Elle est morte.

KYÔ : Non, ce n’est pas possible. C’est de ta faute !

SHINYA : Kyô, ne t’énerves pas contre lui, il n’a rien fait.

KYÔ : S’il n’était pas venu, elle ne s’en serait pas voulu autant, elle était sur la bonne voie. Elle reprenait goût à la vie. Il lui fallait du temps.

SHINYA : Mais qu’est-ce que tu racontes ? Elle ne m’a rien dit de tout ça.

KYÔ : Elle l’a écrit. Elle m’aimait et il l’a tuée !

2 août 2009

L'âme déchue (Chapitre 11)

DEG__61_

Non, ça n’est pas possible, comment ce fait-il qu’il soit ici ? Qu’est-ce que je vais lui dire ? Je ne suis pas prête.

… : Mitsuko ? C’est toi ?

MOI : Euh… Oui Yuki, c’est bien moi.

YUKI : Eh bien, ça a l’air d’aller.

MOI : Tu penses vraiment ça ?

YUKI : Beh tu es au concert de Dir En Grey, donc tu prends du bon temps.

MOI : Ça n’est pas ce que tu crois, je suis avec eux et Kyô m’a…

YUKI : C’est bon, arrêtes ! Je me fous de ce que tu fais maintenant. Tout ce que je veux c’est une explication. Tu pars comme ça sans rien me dire. Kimiko a raison en fait, tu es devenue égoïste.

MOI : Yuki, comment tu…

YUKI : Laisses tomber.

MOI : NON ! Je te laisserai pas partir comme ça ! T’es vraiment trop con !

La porte s’ouvre dans un grand fracas, Kyô apparaît à l’encadrement de celle-ci.

KYÔ : Qu’est-ce qui se passe ici ?

MOI : Rien, je me débrouille.

KYÔ : Tu rigoles, t’es au bord des nerfs et tu pleures là.

MOI : Ça va je te dis.

Rien à faire, Kyô s’avance vers Yuki et le pousse contre le mur.

KYÔ : Qu’est-ce que tu lui veux à Mitsuko ?

YUKI : Une explication ! Elle est partie sans raison apparente. Je veux savoir. Mais je vois qu’elle préfère passer du bon temps avec vous.

KYÔ : Du bon temps ? Parce que tu crois qu’elle passe du bon temps avec nous ? Elle essaye de régler ses problèmes. Si tu la vois aujourd’hui c’est parce qu’elle a eu la chance que je la retrouve à temps et je compte bien l’aider.

YUKI : La retrouver à temps ? L’aider ?

KYÔ : Vous n’avez rien vu, mais elle ne va pas bien. Elle se scarifiait, c’était sous vos yeux pourtant.

YUKI : Mitsuko, pourquoi ? Tu semblais aller bien pourtant.

MOI : Eh bien non, Les critiques quotidienne de Kimiko me tuaient un peu plus. Je tenais grâce à toi, mais là s’en été trop. Je suis partie parce que je vous gênais plus qu’autre chose.

YUKI : Mais non tu ne nous gênais pas.

MOI : Ce n’est pas ce qu’on m’a dit !

KYÔ : Tu ferais mieux de la fermer mec et te casser d’ici avant que je te pète la gueule.

… : Kyô, calmes-toi ! Ça ne sert à rien. Tu empires les choses.

KYÔ : Shinya, mêles-toi de tes affaires !

SHINYA : Lâches-le Kyô, tu lui fais mal. Il ne mérite pas ça.

KYÔ : T’es chiant Shinya.

SHINYA: Je sais.

Kyô lâche enfin Yuki qui se masse la gorge. Je suis trop sous le choc pour dire quoi que ce soit. Yuki me prend aussi pour une égoïste. Pourquoi ? J’en peux plus. J’en ai marre. Je veux en finir. Non, voilà que je recommence à pleurer. Il faut que je parte.

Je me relève et commence à m’en aller, mais quelqu’un m’attrape le bras et m’attire contre lui. C’est plus fort que moi, je pleure de plus en plus et je me réfugie dans les bras de celui qui m’a rattrapé.

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2 août 2009

L'âme déchue (Chapitre 10)

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   On est arrivée à Tokyo le lendemain. Le soir même, le concert se fera. Dès notre arrivée, on est tous allé à la salle. Le matériel était arrivée et la scène déjà montée. Le groupe n’a plus qu’à répéter. Je me place donc dans les premiers rangs en attendant qu’ils finissent.

Voir Dir En Grey jouer est beaucoup plus impressionnant qu’une simple écoute d’un album. La voix de Kyô me transperce corps et âme. Comment peut-il me transmettre autant d’émotions alors qu’il me paraît être qu’une brute ?

   Deux heures avant le début du concert, les Dir En Grey étaient déjà prêts. Shinya revient enfin d’on ne sait où. Il était parti pendant près d’une heure et Kyô n’arrêtait pas de râler. Il fit un bref signe aux autres et vient s’asseoir à côté de moi.

SHINYA : Alors comment ça va ?

MOI : Ben ça va, ça serait plutôt à moi de demander ça, vous allez faire un concert.

SHINYA : Oh mais on gère toujours nous, ça va aller. Non, mais je te demande ça, parce que je n’ai pas pu m’occuper de toi à fond aujourd’hui.

MOI : Mais je m’en sors très bien toute seule et puis tu ne vas pas t’occuper de moi tout e temps.

SHINYA : Mais c’est mon rôle après tout.

MOI : Oui, mais pas ce soir. Ton rôle c’est d’assurer à la batterie.

… : Hey Shinya, arrêtes de draguer et viens ici !

SHINYA : Toshi, je t’emmerde !

MOI : Quel tendresse !

SHINYA :T’as vu ça. Bon je vais le voir sinon je vais me faire engueuler. Die, prends la relève au lieu de dormir !

DIE : Mais je dors pas. Bon alors la petite, ça fait quoi te traîner avec Kyô ? Ça doit être horrible.

MOI : On peut s’y faire à force, mais bon j’en suis pas encore là.
DIE : Tu m’étonnes, il m’a fallu des mois pour me faire à ce mec.

KYÔ : Die, ta gueule !

DIE : Bon d’accord.

MOI : Vous êtes toujours comme ça entre vous ?

DIE : Toujours, c’est le grand amour.

KYÔ : Bon fini de bavarder, les premiers fans vont commencer à arriver.

DIE : Excellent, je vais aller fumer.

**********

   Les Dir en Grey ont fini leur concert. Ils reviennent dans les back stages et quelques fans privilégiés sont là. Certains hurlent, c’est énervant, mais j’ai remarqué que ça m’énervait pas Kyô. Shinya m’explique que pour Kyô, les fans sont tout.

Le dernier fan sort de la loge de Kyô mais je  ne l’avais pas vu alors je lui ai foncé dedans, maladroite comme je suis.

MOI : Désolée.

… : Pas de problèmes. Euh…. Mitsuko ?

2 août 2009

L'âme déchue (Chapitre 9)

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   La discussion étant terminée avec Shinya, nous nous sommes posés au salon. La porte s’ouvre d’un seul coup. Je me retourne d’un coup, Shinya lui ne bouge pas.

MOI : Qu’est-ce que c’est ?

SHINYA : Ça doit être Kyô.

KYÔ : Ouais, c’est moi.

MOI : Tu ne peux pas être moins violent ?

KYÔ : Non, et puis ça ne dérange que toi. Regardes Shinya, ça ne le déranges pas.

MOI : Normal, il vit avec toi. Je me demande comment il fait d’ailleurs.

SHINYA : Vous allez pas vous engueuler quand même.

KYÔ : Ben non. Bon on est appelé pour faire un concert.

SHINYA : Où ça ?

KYÔ : A Tokyo.

SHINYA : Excellent! Tu as prévenu les autres ?

KYÔ : Bien sûr. Tu me prends pour qui ?

SHINYA : Je disais ça comme ça, voyons. Ah ça va me faire plaisir de revoir les autres.

Kyô et Shinya commence à parler de leur concert, alors je décide de les laisser seul. Ils seront plus tranquilles pour mettre en place leur programme. Et puis il faut que je commence à réfléchir où aller lorsqu’ils seront partis.

KYÔ : Hey ! Tu vas où ?

MOI : Je vous laisse discuter de votre organisation pour le concert.

KYÔ : Tu restes là.

MOI : Pourquoi tu continues à me donner des ordres ?

KYÔ : Là, ça n’était pas vraiment un ordre, tu n’as pas vraiment le choix parce qu’on a besoin de toi.

MOI : Ah bon ? Pourquoi ?

KYÔ : Organiser un départ avec une des personnes en moins, ça n’est pas évident.

MOI : Euh… Je te suis pas là.

KYÔ : Tu viens avec nous bien sûr. Je ne vais pas te laisser seule dans cette maison.

MOI : T’es sérieux ?

KYÔ : Tout à fait.

SHINYA : Bon allez, on se dépêche. On part ce soir.

MOI : Quoi ? C’est ce soir, mais depuis quand vous faîtes des concerts à la dernière minute ? Il n’y aura personne.

SHINYA : Que tu crois. L’info circule déjà un peu partout.

MOI : Vous faîtes vraiment des trucs bizarres.

KYÔ : On le sait mais c’est ça qui est bien. Maintenant arrêtes de discuter et vas prendre tes affaires.

MOI : D’accord.

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis super contente que Kyô m’a dit de venir avec eux. Ça me changera les idées et puis je m’amuserai un peu aussi.

2 août 2009

L'âme déchue (Chapitre 8)

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   Shinya et moi étions installés dans sa chambre et je lui parlais. Je lui expliquais pourquoi j’étais venue ici et donc ma réaction quand j’ai revu Kimiko. Il en été arrivé à la conclusion qu’elle était stupide et sans cœur. Dire à quelqu’un qu’il ne mérite pas de vivre n’est pas une chose que l’on fait surtout à ses amis et encore moins à quelqu’un qui a tenté de mettre fin à ses jours la veille. La seule chose qu’il ne comprenait pas comment j’en étais arrivée à partir en laissant Yuki sans nouvelle.

SHINYA : Je ne comprends pas. C’set ton ami, celui en qui tu as confiance mais tu es partie comme ça sans rien lui dire. En plus,  il n’est même pas au courant de ta situation.

MOI : Mais je ne voulais pas qu’il s’inquiète. Et c’était mieux que je partes, on commençait à me détester parce que je me rapprochais de lui. J’étais en train de perdre es mais pour ça et il était trop tard pour réparer mon erreur.

SHINYA : Oui, je vois. Alors retiens deux choses. La première est qu’on peut toujours réparer ses erreurs, et la deuxième est que ton attitude a été égoïste vis-à-vis de Yuki.

MOI : Egoiste ? Mais je suis partie pour les laisser tranquille. La source de problèmes c’était moi.

SHINYA : C’est ton point de vue.  Mais d’après ce que tu as dit, Yuki est anéanti. Essayes de te mettre à sa place comment réagirais-tu si lui partait ? Je ne le connais pas mais je pense que les disputes avec Kimiko devaient l’énerver et là il doit lui en vouloir.

MOI : Oui, je n’aurais pas supporté d’être loin de lui.

SHINYA : Pourtant tu l’es en ce moment et ça a l’air d’aller.

MOI : Tu rigoles là ! Tu crois que ça me fait plaisir ?

SHINYA : Bon alors qu’est-ce que tu attends pour aller le voir ?

MOI : Non, il doit m’en vouloir.

SHINYA : Mais si tu ne vas pas le revoir et lui expliquer, il t’en voudra.

MOI : Tu es sûr ?

SHINYA : Oui.

2 août 2009

L'âme déchue (Chapitre 7)

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SHINYA : Alors ?

MOI : Shinya, tu peux pas attendre deux secondes ?

SHINYA : Qu’est-ce que tu lui as dit ? Tu vas partir ?

MOI : Mais non, je ne pars pas. Et je suis juste aller m’excuser.

SHINYA : T’excuser ? Il à dû se demander ce qui se passait.

MOI : Ouais, il ne m’a pas cru au début. Il croyait même que j’avais empoisonné son muffin.

SHINYA : C’est tout lui ça. Il va se passer quoi maintenant ?

MOI : Eh bien, je reste et j’accepte qu’on m’aide.

SHINYA : Quel revirement de situation ! Enfin, je suis content que tu te sois décidée à parler à Kyô.

MOI : Ah oui, mais ce n’est pas à Kyô que je vais parler.

SHINYA : Mais à qui alors ?

MOI : Toi, si tu le veux bien.

SHINYA : Moi, mais pourquoi ? Je sais même pas si j’y arriverai. Kyô te sera d’une plus grande aide.

MOI : Peut-être mais il faut être en confiance avec la personne à qui on parle. Et pour l’instant j’ai du mal à avec Kyô.

SHINYA : Oui, je comprends. A part les membres du groupes, Kyô n’a confiance en personne.

MOI : Tu essayes de me dire quoi ?

SHINYA : Que dans le fond, Kyô et toi, vous vous ressemblez.

MOI : Pitié, non.

SHINYA : Malheureusement pour toi, si. Tu verras quand tu le connaîtras mieux.

2 août 2009

L'âme déchue (Chapitre 6)

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   Alors c’est ça Dir en Grey ? Effectivement Kyô n’a pas totalement tort. Il est bien placé pour m’aider. Et c’est peut-être pas une brute. Il n’est juste pas compris à sa juste valeur. J’ai été bien trop violente avec lui.

J’ouvre la porte de la chambre où j’avais trouvé refuge et vois Shinya.

SHINYA : Enfin sortie de ma chambre.

MOI : Ah, c’était la tienne alors ? Désolée.

SHINYA : Ça va mieux ?

MOI : Ça ira mieux après. Il est où Kyô ?

SHINYA : Kyô ? Dehors en train de fumer.

MOI : Ok. Merci.

SHINYA : Tu vas aller lui parler ?

MOI : Oui.

SHINYA : Bon, je viens avec toi pour le contenir.

MOI : Mais non, c’est bon.

SHINYA : Prends des muffins alors.

MOI : Des muffins ? Tu débloques ou quoi ?

SHINYA : Non. Ça va le calmer un peu. Il adore ça.

MOI : Bizarre.

SHINYA : Non. C’est Kyô.

   

   Comme Shinya me l’a conseillé, je prends un muffin et vais dehors rejoindre Kyô. Ile st adossé au mur en train de fumer. Il a les yeux fermés. Je ne suis même pas sûre qu’il m’ai entendu arriver.

MOI : Kyô ?

KYÔ : Qu’est-ce que tu me veux ?

MOI : Te parler.

KYÔ : Laisses-moi rire.

MOI : Pfff ! Tiens, prends-ça !

KYÔ : Oh un muffin ! Attends ! Il est empoisonné c’est ça ?

MOI : T’es chiant !

KYÔ : Alors t’es sérieuse ? Tu veux vraiment parler ?

MOI : Oui. T’es con ou quoi ?

KYÔ : Ta gueule !

MOI : Mais je t’emmerde.

KYÔ : Je sais.

MOI : Bon je peux parler ?

KYÔ : Vas-y accouches !

MOI : Bon, ça me tue de te dire ça mais je suis désolée et tu avais raison t’es bien placé pour m’aider.

KYÔ : Tu t’excuses ? Incroyable ! Et qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ?

MOI : Toi. Enfin, ta musique plutôt.

KYÔ : Ouais, je vois. Bon c’est bien que t’ai changé d’avis. Tu vas pouvoir me parler maintenant.

MOI : M’en veux pas Kyô mais je pense que j’arriverai à perler plus facilement à Shinya.

KYÔ : Shinya ? Pourquoi ?

MOI : J’en sais trop rien. Je sens que ça passe mieux avec lui.

KYÔ : Bon, ben vois ça avec lui alors.

MOI : D’accord. Kyô ?

KYÔ : Quoi encore ?

MOI : Merci.

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